San qing

Trois Puretés, Trois Purs

Statue de Daode tianzun, temple Changchun, Wuhan

Les Trois Puretés ou les Trois Clartés (chinois : 三清 ; pinyin : sān qīng ; Wade : San Ch'ing ; EFEO : San Ts'ing) ou en japonais Sansei (三清?) désignaient à l’origine les trois cieux supérieurs du taoïsme, nommés

  • Yuqing 玉清 « Pureté de jade »
  • Shangqing 上清 « Haute Pureté »
  • Taiqing 太清 « Pureté suprême »

situés immédiatement dessous le Daluo tian (大罗天), la « Grande Voute céleste »[1]. Dans ces trois cieux, résident des divinités et des immortels chargés de la garde des écritures taoïstes et d’instructions sacrées, révélées à l’occasion au bénéfice de l’humanité souffrante.

À partir du IIIe siècle, le terme de sanqing 三清 désigna principalement les trois dieux principaux du panthéon taoïste. On traduira alors le terme par les « Trois Purs ».

Cette présentation ternaire des cieux, des divinités, des Écritures et de divers autres concepts n’appartient pas à un courant doctrinal particulier mais correspond à une volonté de présentation synthétique de la multiplicité des pratiques et doctrines taoïstes développées à l’époque des Six dynasties. La volonté de syncrétisme présente dans le taoïsme s’est particulièrement affirmée à l’époque de la dynastie Tang[2].

  1. Livia Kohn, « sanqing 三清 Three Clarity ; Three Purities; Three Pure Ones », dans Fabrizio Pregadio (ed.), The Routledge Encyclopedia of Taoism, vol I and II, London et New York, Routledge,‎ 2008, 2011
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